Teqball : Une nouvelle discipline à la conquête du Sénégal

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Introduit au Sénégal il y a à peine une année, le Teqball est en train de faire son chemin. Mélange de football et de tennis de table, cette nouvelle discipline compte bien se développer en terre sénégalaise pour, plus tard, aller à la conquête de l’Afrique.

De la Hongrie où il a vu le jour en 2014 au Sénégal où il se pratique depuis 2019, le Teqball séduit le public. À mi-chemin entre le football et le tennis de table, cette nouvelle discipline qui se développe à travers le monde commence à prendre racine au Sénégal et attire de plus en plus de pratiquants. Discipline mixte ouverte à tous, professionnels comme amateurs, le Teqball a ses propres règles et se joue autour d’une table en 1 contre 1, 2 contre 2, 3 contre 3  ou à plusieurs. Tout a été calculé pour que le ballon rebondisse toujours plus vite vers les joueurs. Les adversaires s’échangent la balle avec n’importe quelle partie du corps, excepté les mains qui ne sont pas autorisées. Trois touches consécutives sont autorisées, mais la balle ne peut pas être touchée par la même partie du corps deux fois de suite et aucun contact avec la table ni avec un autre joueur n’est permis. Un match se dispute en trois sets de 20 points.

De la Hongrie où il a vu le jour en 2014 au Sénégal où il se pratique depuis 2019, le Teqball séduit le public. À mi-chemin entre le football et le tennis de table, cette nouvelle discipline qui se développe à travers le monde commence à prendre racine au Sénégal et attire de plus en plus de pratiquants. Discipline mixte ouverte à tous, professionnels comme amateurs, le Teqball a ses propres règles et se joue autour d’une table en 1 contre 1, 2 contre 2, 3 contre 3  ou à plusieurs. Tout a été calculé pour que le ballon rebondisse toujours plus vite vers les joueurs. Les adversaires s’échangent la balle avec n’importe quelle partie du corps, excepté les mains qui ne sont pas autorisées. Trois touches consécutives sont autorisées, mais la balle ne peut pas être touchée par la même partie du corps deux fois de suite et aucun contact avec la table ni avec un autre joueur n’est permis. Un match se dispute en trois sets de 20 points.

À l’instar d’une centaine de pays, le Sénégal s’est lancé dans le bain après une phase expérimentale réussie. « C’est au mois d’avril 2019 que la Fédération internationale de Teqball (Fiteq) est entrée en contact avec l’association « Guédiawaye je m’engage » pour une représentation au Sénégal et la mise en place d’une entité chargée de faire  la promotion de la discipline. De cette collaboration est née l’Association sénégalaise de Teqball (Asteq) », fait savoir Djibril Sy, président de ladite association. Portée sur les fonts baptismaux en 2019, l’Asteq regroupe l’ensemble des clubs affiliés. Son ambition première est la vulgarisation et la démocratisation du Teqball et la mise sur pied, plus tard, d’une fédération.

« Il y a un processus avant d’être reconnu comme fédération. Nous sommes dans les procédures et espérons bientôt être reconnus par les autorités étatiques. Avec l’engouement suscité par ce phénomène, l’espoir est permis », assure le président de l’Asteq. À en croire M. Sy, le Teqball rencontre un franc succès, notamment auprès des jeunes, même si du côté des femmes, c’est encore timide. En seulement un an, dit-il, pas moins d’une trentaine de clubs se sont affiliés. Ils sont répartis dans 8 régions : Dakar, Thiès, Louga, Saint-Louis, Kaffrine, Kaolack, Tambacounda et Kédougou. Et « l’ensemble de ces clubs maîtrisent très bien la discipline et sont en train de performer », indique M. Sy. D’ailleurs, fait-il remarquer, dans cette phase d’évolution, le Sénégal a organisé des compétitions et pris part, en juin 2019, à la première édition des Jeux africains de plage à Sal (Cap-Vert), qui a vu la participation de 43 pays africains. « Au retour de ce tournoi, la discipline a connu un regain d’intérêt », note M. Sy.

Promotion sur les plages

Aujourd’hui l’Asteq œuvre pour la promotion de cette discipline partout où se tiennent des rassemblements de sportifs. « Avant la pandémie à coronavirus, nous avions opté d’investir les plages, pendant les matchs de navétanes. Ainsi, peu à peu, les jeunes ont pris goût à la discipline. Cela nous a permis, en un temps record, de détecter des talents », renseigne M. Sy. « On a commencé par des compétitions dans les plages, dans les salles de basket, et la stratégie digitale aidant avec le partage de vidéos devenu virale sur les réseaux sociaux, la discipline a connu un engouement », rappelle-t-il.

La vulgarisation commence à porter ses fruits. « Régulièrement, il y a de nouvelles affiliations à Dakar comme dans les autres régions. C’est un sport plaisant. Il n’y a pas de contact physique et il peut se jouer sur de petites surfaces », note-t-il. Pour plus de visibilité, l’Asteq veut faire découvrir ce concept auprès des collectivités, des centres de loisirs, des centres de fitness, des plages, des hôtels, des clubs de foot et académies, des écoles, des parcs et lieux publics. La création des clubs de Teqball et éventuellement un championnat et des Coupes nationales font partie des priorités. M. Sy est convaincu que parmi les milliers de pratiquants de football que compte le Sénégal, le potentiel et les futurs adeptes de ce jeune sport seront nombreux. Aujourd’hui, le Teqball trace petit à petit son chemin et ses promoteurs ambitionnent de « le développer pour en faire, dans les années à venir, l’une des disciplines phares au Sénégal » et « la locomotive en Afrique ».

La Teqboard, un équipement qui coûte cher

Discipline sportive en plein essor, le Teqball, pour être pratiqué, n’a pas besoin d’une grande aire de jeu. Une Teqboard séparée par un filet fait de polycarbonate-plexiglass suffit. Cette table incurvée pour faciliter les rebonds de la balle, représente le terrain de jeu. Elle s’installe sur n’importe quelle surface, que ce soit en intérieur ou en extérieur, sur un espace de 40 m2 seulement. Mais cet équipement révolutionnaire inventé en 2014 par deux Hongrois, Gabor Borsanyi et Viktor Huszar, et dont les dimensions ont été testées scientifiquement, coûte cher. Pas moins de 2.000 euros (soit 1,3 million de francs Cfa) l’unité.

C’est ce qu’a compris la Fédération internationale de Teqball (Fiteq) en mettant à la disposition de plusieurs pays des tables pour encourager la pratique. « La Fiteq est satisfaite du travail que nous avons réalisé. Consciente du fait que pour faciliter la pratique, la disponibilité de la table (teqboard) est une nécessité, elle nous a envoyé un conteneur d’équipements de sorte que tous les clubs affiliés puissent en disposer », indique Djibril Sy, le président de l’Asteq. Ainsi, l’Asteq espère après la distribution des tables à tous les clubs affiliés et la mise en place des ligues régionales, le dépôt des licences sera ouvert et les compétitions pourront bientôt démarrer.

Des stars du football comme ambassadeurs

Organisé autour d’une fédération internationale (Fiteq) créée le 28 mars 2017 et dont le Hongrois Gábor Borsányi assure la présidence, le Teqball déferle sur le monde. Il est pratiqué dans une centaine de pays dont le Sénégal et compte une soixantaine de fédérations nationales. Une première Coupe du monde organisée en juin 2017 a rassemblé 20 pays à Budapest (Hongrie). La deuxième qui s’est tenue en octobre 2018, à Reims, en a réuni 42, tandis que la troisième édition, à Budapest en décembre 2019, a vu la participation de 60 pays.

Pour faire la promotion de ce nouveau sport et assurer son déploiement, l’instance internationale s’appuie sur des joueurs d’exception issus du monde entier comme Ronaldinho, l’ambassadeur international, mais aussi Robert Pirès, Simão Sabrosa, Carles Puyol, Ruud Gullit, Christian Karembeu, Roby Langers, Ricardo, Nuno Gomes, Lothar Matthäus, Luis Figo, David Luiz, Marco Materazzi, Gianfranco Zola, William Gallas, Landon Donovan, entre autres. Au Sénégal, l’Asteqa misé sur Pape Ciré Dia et Moussa Dièye dit Zola pour booster la pratique de cette discipline. Et l’Asteq est convaincue que la popularité du Teqball s’accroîtra de manière exponentielle dans les deux prochaines années à travers un véritable maillage du territoire national par la création de nouveaux clubs pour renforcer la communauté de Teqers (joueurs de teqball). Pour Djibril Sy, « le Teqball est le sport du futur et est promis à un bel avenir au Sénégal ».

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