Une nouvelle école dédiée à l’intelligence artificielle à Dakar

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Créée en avril par un Français, cette école propose pour le moment de simples certifications aux candidats en quête de spécialisation. La première session a débuté en octobre. Des licences et masters en cours du soir devraient être proposés par la suite.

Niché au cœur de la Cité Keur Gorgui, l’un des quartiers d’affaires de Dakar, la Dakar Institute of Technology dispose d’un emplacement stratégique, à deux pas de nombreuses entreprises de la tech.

« Les formations de qualité en informatique dans la région sub-saharienne sont relativement limitées en nombre », constate le directeur Nicolas Poussielgue, ex-attaché scientifique du ministère des Affaires étrangères hexagonal. Les entreprises et les institutions ne se sont pas tout à fait saisies de l’ensemble des opportunités liées à l’intelligence artificielle. Or, il y a un réel besoin à l’heure où Dakar représente un hub sous-régional au niveau de l’enseignement supérieur. »

Cohortes de 20 étudiants

Pour ce faire, le Français s’est adossé au réseau Vivadata, une école parisienne spécialisée dans la programmation et l’intelligence artificielle. Il a mis en place un programme de formation accéléré basé sur le modèle du « bootcamp », un concept emprunté au vocabulaire militaire qui signifie une formation intensive. Accessible aux candidats de niveau bac à bac+3, chaque session (la première a débuté le 7 octobre) dure 10 semaines, soit l’équivalent de 400 heures de cours, avec à la clé l’obtention d’un certificat en data science qui coûte tout de même 1 500 000 FCFA soit plus de 2 280 euros.

Les étudiants de nationalité sénégalaise peuvent demander une prise en charge à 90 % du coût via le Fonds de financement de la formation professionnelle et Technique (3FPT), car l’école est reconnue par le ministère.

« Sur chaque session, les apprenants seront une vingtaine et feront énormément de codage, un peu dans la même logique que l’école 42 à Paris. L’idée n’est pas de rentrer dans des concepts mathématiques compliqués. C’est par la pratique qu’on apprend à coder. »

Les étudiants apprendront ainsi le langage Python, la visualisation, l’analyse, la collecte et le stockage des données, l’apprentissage automatique (machine learning), le traitement automatisé du langage (Natural Langage Processing – NLP), réseaux de neurones profond (Deep Learning).

Une licence et un master d’ici fin janvier pour l’école

Dispensés en français et en anglais, les cours seront assurés par une majorité d’intervenants sénégalais, spécialisés en data science et big data. Des professeurs de Vivadata Paris viendront également sur une durée de cinq semaines.

L’école prévoit par ailleurs de lancer d’ici fin janvier une licence en big data avec un programme dédié au langage de programmation Python et aux bases de données SQL et No-SQL. Mais aussi un master en intelligence artificielle avec six spécialisations (reconnaissance d’image, internet des objets, traitement du langage naturel, marketing et ventes, finance, santé) déclinées en cours du soir et week-end. Un maximum de 30 étudiants sera recruté pour chaque promotion.

Ancré dans un projet ouvert à l’international, Nicolas Poussielgue prévoit d’inviter de nombreux professionnels basés en Asie, au Canada ou aux Etats-Unis dans le cadre de séminaires. Des experts locaux, d’Atos à Sonatel, seront également amenés à intervenir au sein de l’école.

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Un projet pleins d’espoir pour cette école dans ce domaine si prometteur qu’est l’intelligence artificielle
L’intelligence artificielle (IA) est « l’ensemble des théories et des techniques mises en œuvre en vue de réaliser des machines capables de simuler l’intelligence ». Elle correspond donc à un ensemble de concepts et de technologies plus qu’à une discipline autonome constituée.

L’intelligence artificielle, qui nous aide à prendre des décisions, s’est déjà glissée dans nos voitures, nos téléphones, nos ordinateurs, nos armes de défense et nos systèmes de transport. Bientôt elle sera partout.

Source: JeuneAfrique

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