Présentée comme la première application de covoiturage 100 % sénégalaise, Koxer, vient tout juste de voir le jour à Dakar.
Koxer a été élaborée par une équipe de trois développeurs coordonnée par Mouhamed Aly Cissé. Cet étudiant entrepreneur boucle son master 2 en Génie logiciel et Système d’information au département Génie informatique de l’Ecole supérieure polytechnique affiliée à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar. Développeur web et mobile, Mouhamed Aly Sidibé propose, à travers Koxer, de mettre en relation des personnes ayant des destinations convergentes dans une perspective de covoiturage. Officiellement lancée le 16 aout 2019, l’application est actuellement disponible gratuitement sur les plateformes de téléchargement mobile.
Si la pratique du covoiturage n’a pas atteint son rythme de croisière et n’est pas outre mesure codifiée au Sénégal, elle offre d’heureuses perspectives aux usagers de la route, tant en ce qui concerne le transport urbain qu’interurbain, voire la desserte de la sous-région ouest africaine.
Dans l’univers digital, une autre initiative de réseautage a vu le jour il y a quelques années. Dénommée Andando Covoiturage, elle est l’initiative du groupe Andando spécialisé dans l’Ingénierie logicielle. Revendiquant un « engagement fort dans le tissu social sénégalais », Andando, en plus de proposer une solution pratique de covoiturage digitalisé depuis 2016, a également mis sur pied « Dakar By Bus ». Une application qui permet de consulter les lignes de bus, de visualiser hors connexion tous les itinéraires sur une carte. L’entreprise propose aussi un logiciel utilitaire permettant aux entreprises de géolocaliser leurs véhicules afin de mieux gérer leur flotte automobile.
Des solutions dans l’application Koxer
Andando Covoiturage revendique le statut de leader du marché et dit offrir des solutions concrètes aux problèmes de transport au Sénégal: perte de temps et d’argent, pollution, manque de confort, etc. L’application répertorie des « covoitureurs » sur des trajets courts en ville ou plus long de ville en ville. Elle permet, du reste, d’enregistrer les voyages à l’avance et de trier sur le volet les chauffeurs proposant les meilleures garanties.
Dans le même ordre d’idées, des initiatives de covoiturage basées sur le bouche à oreille affluent mais se heurtent parfois à un cadre législatif qui pose certaines restrictions sur le transport en commun de passagers par des particuliers. D’où les tracasseries que subissent les taxis clandestins sur les routes sénégalaises. Toutefois, il est de plus en plus fréquent de croiser, dans les plateformes dévolues aux petites annonces, des conducteurs qui proposent à chacun des solutions de covoiturage moyennant rétribution.