Après l’Afrique du Sud et la Côte d’Ivoire, le pays dispose désormais d’un ordinateur ultra-puissant. Installé au sein de la Cité du savoir de Diamniadio depuis le mois de février, il doit permettre de produire à domicile des simulations à partir d’importantes masses de data
Depuis quelques années, ils sont devenus les symboles de la modernité et de la puissance technologique. Les supercalculateurs sont des machines à tout faire. Industrie, santé, agriculture, exploration pétrolière, ou encore changement climatique, ils permettent d’analyser des milliards de données. La machine acquise par le Sénégal est fabriquée par le français Atos. Elle possède une puissance d’un pétaflop.
Explications avec Francis Meston, le directeur exécutif d’Atos pour le Moyen-Orient, la Turquie et l’Afrique. « Pour vous dire ce que cela représente, cela veut dire qu’un tel ordinateur est capable de lire un million d’ouvrages en une seconde ! »
Le supercalculateur sénégalais est le plus puissant installé en Afrique sub-saharienne. Bien évidemment, il ne s’agit pas de lui faire lire des ouvrages, mais d’effectuer des simulations. Que ce soit pour l’industrie, l’agriculture ou la météo, les simulations assistées par ordinateur font gagner des années de travail.
En Janvier dernier Maryteuw Niane ministre sénégalais de l’Enseignement supérieur.
« Il va nous permettre de prendre des décisions autour des questions liées à l’agriculture, celles qui ont trait aux crues et à la gestion de l’eau, autour des questions d’érosion côtière. Vous savez que nous avons un problème sérieux à Saint Louis, avec la brèche de la langue de barbarie. Ce sont aussi les questions de changement climatique… mieux connaitre leur impact, pour pouvoir apporter des solutions d’atténuation. »