Casamance : La journée de l’huître célébrée dans la Somone

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Le plan de développement de la chaine de valeur, une attente majeure. La Journée nationale de l’huître a été célébrée lundi, à La Somone dans le département de Mbour.

Le docteur Babacar Banda Diop, directeur des industries de transformation de la pêche représentant le ministre des Pêches et de l’économie maritime, s’est exprimé pour relayer ses propos. A l’en croire, le lancement de la journée nationale de l’huître se tient avec l’atelier de planification stratégique de mise à niveau de la chaîne de valeur des huîtres et son plan de développement. Il n’a pas manqué de glorifier Fish4 Acp et les partenaires au développement, notamment l’Union européenne et le ministère fédéral allemand de la coopération économique et du développement.

Il a rappelé la place de la pêche et de l’aquaculture dans la transformation structurelle de l’économie à travers le Plan Sénégal Emergent dans le sens d’une dynamique de croissance forte. Selon ses propos, le programme Fish 4Acp Sénégal s’inscrit dans cette voie tracée. Il a fait l’historique de l’introduction de l’huître qu’il considérée comme une espèce emblématique. Le problème de la consommation des huîtres fraîches remonte à la période coloniale. Ainsi, il est revenu sur le long processus de la présence de cette espèce.

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A l’en croire, les huîtres importées au cours de la période coloniale ont connu des pourrissements lors du voyage ou bien arrivées impropres à la consommation. Ainsi, selon lui, les armateurs de l’époque se sont rabattus sur la variété locale, les huîtres autochtones. En effet, au début du 20ième siècle, une première expérience prend corps à la Fasna à Joal et à la baie de Hann à Dakar. Devant les succès concluants, le docteur Crémou va poursuivre l’expérience à JoalFadiouth.

Selon le ministre, c’est en 1940 que le centre ostréicole de Joal a été créé, consistant à l’étude de l’espèce, de sa prospection et de sa commercialisation. L’augmentation de la demande sur le marché a favorisé la surexploitation de certains bans naturels. Ce n’est qu’en 1946 avec le centre d’études des pêches que l’exploitation et la mise en valeur des ressources de la mer ont été retenues. L’organisation de la vente de l’huître et le bassin de désengorgement des Almadies ont suivi, des informations tirées selon le ministre de la thèse du docteur Diokhané.

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