Le Sénégal ambitionne d’être le premier hub aérien et touristique ouest-africain. C’est dans ce cadre que s’inscrit la mise en service de l’aéroport de Dakar et le lancement d’Air Sénégal en 2017. L’Etat mise maintenant sur l’optimisation de la gestion aéroportuaire pour atteindre son objectif.
Les entités Aéroport international Blaise Diagne (AIBD) et Agence des aéroports du Sénégal (ADS) fusionneront bientôt. C’est ce qu’a annoncé le président Macky Sall (photo) le vendredi 23 avril, lors d’un conseil présidentiel consacré à la stratégie hub aérien et touristique 2020-2025. Selon la présidence sénégalaise, cette fusion vise « un redéploiement optimal du personnel ».
Actuellement, l’AIBD gère l’aéroport de Dakar, tandis qu’ADS s’occupe de tous les autres aéroports, en majorité des plateformes régionales.
La fusion entre les deux entreprises rejoint également l’ambition du pays de devenir le premier hub aérien et touristique de l’Afrique de l’Ouest. Une ambition à l’origine du Programme de reconstruction des aéroports du Sénégal (PRAS), ainsi que de la construction et de la mise en service du nouvel aéroport international de Dakar, et du lancement d’Air Sénégal en 2017. Plus de trois ans après, la compagnie aérienne nationale dessert au départ de cette installation, une quinzaine de destinations en Afrique et en Europe, avec une flotte de 8 avions, d’une moyenne d’âge de 9,6 ans.
Désormais, le Sénégal projette « la sécurisation définitive du périmètre foncier du centre d’émission de portée de l’ASECNA [Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar, Ndlr] pour garantir la sécurité de la navigation »